«Faut dire» – un marqueur discursif? Quelques considérations sur le statut et les défis de traduction d’un «introducteur» conversationnel en français familier

Auteurs

  • Raluca-Nicoleta BALATCHI Université Ștefan cel Mare de Suceava

Résumé

Notre article a pour objectif d’analyser le statut linguistique et les défis de la traduction de la formule «faut dire», fréquemment utilisée en tant qu’introducteur d’une réplique dans les conversations en français familier. Les marqueurs du discours sont au cœur des approches pragmatiques de la conversation actuellement et nous pensons pouvoir contribuer à une meilleure compréhension de leur fonctionnement par une analyse des stratégies que leur traduction d’une langue à une autre suppose. Pour ce faire, nous allons suivre les stratégies de traduction des nombreuses occurrences de ce marqueur dans le célèbre et original roman de Raymond Queneau, Zazie dans le métro, en roumain, tout en discutant les implications, au niveau du registre et de la structure de la conversation, de son transfert par des procédés de traduction directe et indirecte, allant jusqu’à l’omission. Éléments proches des subjectivèmes, mais relevant également de la dynamique conversationnelle, les marqueurs discursifs sont souvent affectés par le processus de la traduction.

Biographie de l'auteur

Raluca-Nicoleta BALATCHI, Université Ștefan cel Mare de Suceava

Enseignante Université Ștefan cel Mare de Suceava

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Publiée

2023-05-23

Comment citer

BALATCHI, R.-N. (2023). «Faut dire» – un marqueur discursif? Quelques considérations sur le statut et les défis de traduction d’un «introducteur» conversationnel en français familier. Études Interdisciplinaires En Sciences Humaines, (9), 106–116. Consulté à l’adresse https://ojs.iliauni.edu.ge/index.php/eish/article/view/687

Numéro

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