L’empreinte française dans la critique littéraire moldave
Cuvinte cheie:
modèle français, République de Moldavie, Bessarabie, européanisme, comparatismeRezumat
La composante française dans la littérature, la culture ou la législation roumaines a été traditionnellement solide et dense dans la genèse historique de beaucoup d’autres domaines. Que ça soit les politiques linguistiques ou les industries créatives – l’influence française reste productive et revigorante. Rapporté aujourd’hui à l’européanisme en tant que paradigme culturelle de l’ouverture, la liberté de la pensée, l’expérience et l’expertise françaises continuent à s’exercer. Repérer les multiples codes, étudier comment ils s’organisent en système et dégager les modèles culturels et leurs significations supposent la prise de conscience des sociétés mises en comparaison. Ainsi, nous nous proposons de signaler quelques tendances de l’influence française sur la critique littéraire de Moldavie.
Notre analyse est fondée sur une longue histoire des confluences et des complicités littéraires, artistiques et culturelles. Comment ces influences de la civilisation, la culture et la littérature françaises ont constitué un modèle et une tradition, un espace de résonance et un code? Comment s’est produite la ainsi-dite synchronisation des idées, des sujets et des topos de prédilection? Comment a été opéré le choix de la spécificité des modèles choisis (dans notre cas de celui français) et les caractéristiques du transfère imaginatif d’un espace géoculturel à l’autre?
Que ce soit inspiration, contamination, réminiscence, similitudes, parallélismes, emprunts ou contrepoints commun – l’empreinte française a marqué la littérature et la critique roumaines de Moldavie au point d’en parler d’une tradition féconde permanente et d’un dialogue entre les littératures et les cultures.