Traduction et prise de sens... Effi Briest aux mains de trois générations

Auteurs

  • Françoise WUILMART

Résumé

Le texte original ne vieillit pas, dit-on, alors que les traductions vieillissent, et doivent sans cesse être remises sur le métier. Pourquoi?
La première page du roman de Théodor Fontane, Effi Briest, est une page d’anthologie.

Trois traductions françaises de ce texte se sont succédé à un intervalle de 40 années. Je tenterai de démontrer que seule l’une d’elle n’est pas susceptible de «vieillir» tandis que les deux autres sont bien imprégnées de l’esprit et des goûts de leur époque. J’évoquerai aussi la nécessaire retraduction de textes de Stefan Zweig réduits à une simple histoire et sans respect aucun du style ou du ton.

Est-il possible de fournir une traduction intemporelle? J’en suis persuadée. J’énumérerai les critères qui me semblent pertinents pour valider une telle prouesse.

Biographie de l'auteur

Françoise WUILMART

Professeure émérite Directrice du Centre Européen de Traduction littéraire Bruxelles, Belgique

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Publiée

2022-04-19

Comment citer

WUILMART, F. (2022). Traduction et prise de sens. Effi Briest aux mains de trois générations. Études Interdisciplinaires En Sciences Humaines, (8), 1–13. Consulté à l’adresse https://ojs.iliauni.edu.ge/index.php/eish/article/view/546

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