La perspective «inversée»: l’exclusion sous l’Occupation nazie

Auteurs

  • Atinati MAMATSASHVILI

Mots-clés :

perspective, spatialité, exclusion, Juifs, antisémitisme, nazisme

Résumé

Dans cette étude, nous proposons d’examiner le positionnement du corps – persécuté, sans voix – par rapport à l’espace habitable, dans des circonstances historiques extrêmes, chez deux auteurs de langue française: Max Jacob – poète, écrivain et peintre français, mort le 5 mars 1944 au camp de Drancy, et Françoise Frenkel – libraire dans une Allemagne hitlérienne, ensuite clandestine dans une France de Vichy et ayant en grande partie écrit en français. À travers leur écriture, nous voudrions interroger comment les dispositions spatiales de persécution nazie se révèlent ou se constituent, en particulier au moment où les espaces privées (sujets à des spoliations ou rafles) et publics (avec accès interdits aux parcs, écoles, etc. à certaines «catégories» humaines) subissent un réaménagement radical.

Biographie de l'auteur

Atinati MAMATSASHVILI

Professeure Université d’État Ilia Tbilissi, Géorgie

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Publiée

2023-10-13

Comment citer

MAMATSASHVILI, A. (2023). La perspective «inversée»: l’exclusion sous l’Occupation nazie. Études Interdisciplinaires En Sciences Humaines, (10), 272–283. Consulté à l’adresse https://ojs.iliauni.edu.ge/index.php/eish/article/view/711

Numéro

Rubrique

Littératures de langue française Éloge à la diversité. Dire la différence